Cours de piano enfants

Perfectionnisme chez les enfants qui commencent les cours de piano

Lors de l’apprentissage du piano le perfectionnisme est un défaut désolant, surtout si ça frappe un enfant doué, capable de saisir rapidement des nouvelles connaissances. Le virus de perfectionnisme est transmissible de parent à un très jeune enfant. A partir de 7 ans ça “s’attrape” également à l’école. Mon expérience dit que le perfectionnisme est – hélas – incurable. Plutôt que tenter de l’éradiquer, on peut réfléchir comment l’alléger.

Le symptôme principal est la phrase “Quand je joue du piano/suis interrogé en classe/passe mon examen – je ne me souviens plus de rien/je me perds, comme si j’avais un blocage”.

En piano le perfectionnisme est capable de freiner tout progrès. L’enfant prend à coeur la moindre faute, l’exagère dans sa tête et reste concentré sur le sentiment de l’échec imaginaire, plutôt que sur du positif.

Participer à un concours de piano pour l’enfant obsédé de “faire le mieux possible”, “être le meilleur à tout prix” peut devenir une expérience traumatisante. La moindre faute suffit pour que les bonnes choses bien réelles perdent instantanément leur valeur, et c’est toute la performance qui s’écroule. A quoi bon continuer à s’appliquer si “je ne suis déjà plus le meilleur”? Larmes et crises d’hystérie accompagnent souvent l’enfant perfectionniste.

Anna, 8 ans, vient d’arrêter les cours de piano. Elle a commencé à 6 ans et faisait du progrès. Mais l’effort ne payait pas à tous les coups, ne produisait pas toujours le succès attendu. Anna s’est découragée. Sa phrase préférée est “je n’y arriverai jamais”. Les parents se sont dits sans remède. “A l’école on nous dit la même chose. Si Anna n’arrive pas rapidement à un bon résultat, elle perd l’intérêt et abandonne”. En un an Anna a abandonné la danse, l’escrime, la poterie, et maintenant le piano.

Lou, la soeur jumelle d’Anna, a commencé le piano un an plus tard. Lou est très intelligente, tout comme sa soeur, mais elle écoute et répète sans montrer trop d’émotions. En quatre mois elle a dépassé Anna. Au concert de ma classe Lou a joué exactement comme on a travaillé au cours de piano. Malgré les fautes, elle a respecté le rythme, la phrase et les nuances jusqu’au bout de son petit morceau, sans “broncher”, sans le ruiner.

Comment peut on alléger “la souffrance perfectionniste” en classe et à la maison? Que peuvent faire les parents pour encourager un enfant qui veut absolument être “le meilleur”? Ce sont des questions qui m’intéressent beaucoup. Si vous avez des choses à dire – je serai preneuse!

👉 Votre enfant pourra explorer le piano avec moi en cours de piano à Neuilly-sur-Seine : contactez-moi au pianocovery@gmail.com

0 Comments

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *